Week-end à Londres 3/3

Après un petit déjeuner typiquement anglais (thé, croissants, oeufs brouillés, etc...) nous nous dirigeons vers le célèbre British Museum où est présenté une exposition intitulée "le livre de la mort", depuis longtemps j'aime à découvrir ce qui reste de cette civilisation riche, éduquée, créatrice et resplendissante que fut l’Égypte du temps des pharaons, c'est vrai qu'en regardant l'Egypte d'aujourd'hui le contraste est plus que saisissant 

La météo se montre toujours aussi désagréablement triste, il a enfin cessé de pleuvoir quelques heures, de toute façon nous serons à l'intérieur donc cela ne nous dérange pas plus que ça, par contre il fait vraiment froid en ce petit matin

Le British Museum est un bâtiment qui n'a rien à envier au célèbre Louvre et ses oeuvres sont toutes aussi intéressantes et diversifiées, ici une aile dédiée au pacifique avec son énorme Moaï...

 

Mais aussi ses objets en provenance des iles Salomon où les arts sont plus primitifs, le clair obscur de l'éclairage laisse d'étranges sensations 

Puis la salle dédiée à l’Égypte pharaonique, que de merveilles et de beauté, les sarcophages sont superbement mis en valeur par un éclairage approprié, les couleurs sont riches et l'état de conservation des oeuvres est spectaculaire... le British Museum héberge la plus grande collection égyptienne au monde et les pièces présentées au public ne représentent qu'une petite partie des oeuvres disponibles à la visite, le choix est déjà immense pourtant... 

Visiter la partie égyptienne du musée fait immanquablement réaliser un bond dans le temps, on y voit des scènes de la vie, des prêtresses porteuses d'offrandes, des barques, des personnages magnifiquement conservés, c'est de toute beauté... la foule de petits détails démontrent une approche raffinée de la vie à l'époque au travers de sculptures ouvragées, ces créateurs de ces pièces étaient de vrais artistes

Ecriture et bas reliefs

J'ai toujours trouvé remarquable ce raffinement porté jusque dans les moindres détails

Scène de guerre où les couleurs sont chatoyantes

Cette culture riche et prospère n'avait à mon sens que peu d'égales hormis peut être l'ère romaine qui foisonnait de richesses et de beauté, le raffinement encore dans ces objets artistiquement réalisés

dans ces pagnes de fibre

dans ces objets usuels

C'est étrange de voir que la mort n'était qu'un moyen d'accéder à une autre vie, une vie qui se retrouvait dans les sculptures des sarcophages de bois, même les momies étaient recouvertes d'objets et de bijoux rappelant ce qui fut leur existence, la foule de détail encore avec des couleurs chaudes, merveilleusement belles, tout n'était que raffinement

Des pièces merveilleusement conservées, des bijoux somptueux, nul doute que l'Egypte pharaonique était riche de vie et de luxe, d'or et de pierres précieuses

Du livre des morts vous ne verrez rien malheureusement car il était interdit de prendre des photos mais je peux vous dire que la salle qui accueillait chacune des pages de cette relique était somptueuse de couleurs, de symboles, de cette mort après la vie chapitrée dans de merveilleuses écritures et de magnifiques dessins.

Le temps avance, nous passons par la salle des oeuvres romaines...

Le buste d'Auguste est remarquablement conservé, ses yeux sont stupéfiants de réalisme

Allez au British Museum c'est aussi aller voir la célèbre pierre de rosette qui permis le déchiffrage des hiéroglyphes sauf que vouloir s'en approcher relève de la vraie difficulté, c'est un peu comme vouloir regarder la Joconde au musée du Louvre, entre ceux qui s'amusent et ceux qui font les clowns il faut savoir déclencher la photo en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire... 

L'image de ce visage apaisé, doux et légèrement souriant sera le clou de cette visite enrichissante et merveilleuse qui nous aura transporté pendant quelques heures au temps des pharaons 

Nous retournons vers la gare de Saint Pancrace où nous reprendrons le train pour Paris, ce bâtiment rouge et gris impose par sa complexité 

Nous retrouvons l'horloge..

et ses sculptures...

Ce que nous avons aimé à Londres :

- L'architecture des quartiers, des maisons, des rues 

- Les quartiers visités de Soho, Carnaby street, Camden, Covent Garden 

- Ses couleurs

- Sa vie

- La mode

- La propreté de la ville, comparée à Paris ça n'a rien à voir

- Les bus rouges (si c'est vrai)

- Le son de Big Ben

Ce que nous avons moins aimé :

- Les odeurs d'oignons frits à tous les coins de rue, au bout d'un moment c'est écœurant
- La pluie qui nous a accompagnée pendant tout notre week end
- Les fêtards pochtrons qui vomissent partout

Notre hôtel :

Le Radisson Blu  Edwardian Bloomsbury Street hôtel

Lorsque je me suis penchée sur la réservation de l'hôtel j'ai souhaité qu'il soit dans les quartiers touristiques que nous voulions découvrir, avec une proximité pour le métro et enfin très proche du British Museum, il me paraissait être un bon compromis.
Il faut savoir que la moindre hôtellerie à Londres est vite excessive (tout comme la vie d'ailleurs) et sans être dans des prix prohibitifs, la gamme d'hôtel correspondant au notre était tout de même chère au vu des maigres prestations de la chambre qui s'est révélée petite, agrémentée de rideaux qui cachaient à peine la lumière du  jour (ennuyeux pour faire la grasse matinée) et qui donnait sur les poubelles, le confort anglais n'était à mon sens pas vraiment là... 

Côté nourriture :

Il y en a pour tous les goûts mais dans l'ensemble la nourriture anglaise est... anglaise
On peut manger au petit déjeuner du pain ou des viennoiseries mais aussi des haricots à la sauce ou des oignons frits
Nous avons convenablement petit-déjeuner, le buffet était copieux, il y avait de tout mais il manquait tout de même le célèbre cake anglais
Pour déjeuner le choix est vaste et les starbucks café pullulent, nous avons opté pour la pizza ou les sandwichs dans le but d'économiser
Pas moyen de trouver un magasin de gâteaux et pourtant nous nous faisions une joie de tester les cupcakes (nous en avons trouvé à la gare de st pancrace), le pudding ou le cake anglais (so british)

Ses magasins :

Nous n'avons pas eu le temps de les visiter et pourtant le choix ne manquait pas
J'ai adoré le magasin Loop dans Camdem Passage

Pour les déplacements :

Nous avons opté pour la marche à pied la plupart du temps, cette option nous permettait de découvrir Londres à notre rythme mais bonjour les pieds à la fin du week end, on en pouvait plus... nous nous sommes même demandés si nous allions pouvoir remarcher à nouveau tant la plante de nos petons était douloureuse
Nous avons pris le métro, les plans simples et compréhensibles permettent de se rendre partout sans prise de tête, idéal...
Venir à Londres c'est aussi emprunter ses bus rouges... les fameux bus rouges, vue de la haut la ville est agréable, par contre la conduite anglaise est surprenante, nous avons beaucoup rigolé 

Conclusion :

Londres est une ville à visiter mais il faut bien se rendre à l'évidence, c'est grand, gigantesque même...
C'est une très jolie ville, agréable, toujours en mouvement et les rues pleines de monde, on ne s'y ennuie pas
Si je devais donner un conseil alors ce serait celui-là : allez-y...

Week-end à Londres 2/3

Après un petit-déjeuner typiquement anglais composé de choses délicieuses (même le boudin blanc était bon) nous partons courageusement affronter les éléments londoniens et ce n'est pas sans rechigner au vue de la météo catastrophique qui fait grise mine enveloppant la ville comme une chape

ça tombe bien, une jolie boutique de parapluie avait la veille attirée notre attention et j'avais rêvé devant les jolis parapluies féminins aux couleurs gourmandes et aux froufrous charmants mais zhom veut un parapluie de bonne facture, le modèle sera gris avec une grande canne et des volets gigantesques

Le métro londonien nous attend

Priscilla est en tournée

La tamise est grise, le temps est gris, je crois que même la pluie est grise ici

Pour faire une pause avec notre copine la pluie, nous nous rendons vers "the London Eye" et sa grande roue qui nous permettra de découvrir la ville depuis les airs, cette escapade promet d'être inquiétante pour moi car j'éprouve toujours cette sensation prenante de vertige lorsque je me trouve en hauteur

La pluie tombe drue

Londres est nimbée d'eau

La gare de Waterloo vue du ciel

Nous trouvons un Starbucks café dans le quartier de Camdem, un quartier rempli de jolies maisons et de petites brocantes, il y a un monde fou

je m'arrête au magasin Loop pour faire l'acquisition de quelques pelotes de laine

dans le quartier d'Angel Central des petites boutiques jolies et pleines de nounours, de jouets, d'objets en bois...

Nous n'en pouvons plus de marcher et de parcourir Londres d'un bout à l'autre, il est temps de trouver un endroit où se poser, un endroit où il ferait chaud, où nous pourrions boire une boisson chaude et déguster un gâteau gourmand, Covent Garden est l'endroit idéal pour cette pause

Malgré le mauvais temps et la pluie qui tombe toujours d'abondance, il y a un monde fou

Nous trouvons des boutiques hallucinantes, de véritables galeries d'art dédiées aux chaussures féminines, il y en a pour tous les goûts, de toutes sortes, de toutes formes, j'adore ce quartier

Nous faisons quelques emplettes au tea palace... nous avons repéré sous les arcades de cette fourmilière humaine un salon de thé où nous reprenons des forces, nos pieds nous font souffrir le martyr, nous sommes rincés, fatigués mais heureux d'être londonien encore un peu

Le réseau de métro est vaste et de nombreuses stations accessibles d'à peu près partout où l'on se trouve, le plan pour se repérer est simple et clair

les bus rouges sont aussi une belle alternative pour découvrir les rues de Londres, nous avons adoré nous percher à l'étage et regarder les quartiers défiler devant nos yeux 

Nous passons devant le British Museum que nous irons visiter le lendemain...

Nous espérons qu'il arrêtera de pleuvoir mais nous n'y croyons pas trop vu la météo

Le soir nous dînerons d'un merveilleux repas au restaurant le Tas Bloomsbury où nous reprendrons couleurs et force, la journée aura été fatigante, je dirais même plus, éreintante