Nous sommes partis à la conquête de la salle de restaurant où nous pourrons prendre un bon petit déjeuner, nous sommes fatigués par le décalage horaire et victimes de la gastro qui nous cloue sur place, notre menu va donc être limité aux solides pendant cette dernière journée de repos
La veille nous avons eu droit aux joyeux fêtards du spring break, un "moment" de détente comme ils l'appellent chez eux aux états unis...
Ici ce n'est pas un lieu de repos ni de détente mais plutôt un endroit où la fête bat son plein de jour comme de nuit, on voit ici ou là des jeunes vautrés sur des matelas ou sur des chaises longues, affalés un verre à la main en train de tripoter un partenaire inconnu, dans les piscines dans lesquelles il ne vaut mieux pas aller se baigner flottent encore des restes de vomi
La musique assourdissante nous dérange et nous préférons prendre le large, nous en avons marre de voir tous ces jeunes avec des verres remplis d'alcool alors qu'il n'est même pas 8:00 du matin.
Nous prenons le premier chemin venu, ici pas de plan pour se diriger, aucune indication pour nous mener d'un point A à un point B... tant pis, nous marchons au jugé... sur le bord de mer se sont construites des demeures imposantes
pour les riches bourgeois vacanciers ou locaux
comme il n'y a rien à voir, nous remontons à l'hôtel en espérant que la musique assourdissante aura enfin laissé place au calme mais que néni, la fête continue et bat toujours son plein
Le spring break c'est à peu près ça au quotidien, de jour comme de nuit
Yvonne nous avait demandé d'être attentifs à notre comportement dans l'hôtel et à montrer nos bonnes manières... pourtant notre groupe sera le premier rappelé à l'ordre par l'un des gardiens de l'hôtel lorsqu'un l'un des voyageurs voudra jouer du piano alors qu'à côté traînent des jeunes débrayés, bourrés pour la plupart, hurlant et gesticulant telles des girouettes, c'est interdit de jouer du piano, allez comprendre !!!
Nous décidons de passer notre dernier après-midi hors de ce lieu pour décérébrés et c'est avec sac à dos et lunette (on oublie pas la bouteille d'eau) que nous partons vers le centre commercial qu'Yvonne nous a indiqué.
En fait de proche nous avons bien fait au moins 8 klm pour le rejoindre, à pied et sous la chaleur on en pouvait plus
Ici c'est un peu comme les galeries lafayette, on trouve tout ce que l'on cherche depuis la babiole aux vêtements chics, aux bijoux et pierres précieuses... Au Mexique vous ne payez pas de taxes et les prix sont vraiment intéressants, j'en ai profité pour m'acheter un joli bracelet Pandora et quelques accessoires pour mettre dessus, je n'ai payé le tout qu'environ 80 €uros contre 150 au moins en France
Au bord de l'océan nous trouvons un café ou nous nous installons pour boire une boisson fraîche mais je la laisse vite, je suis fatiguée et j'ai froid, le vent souffle ici et ajoute à mon malaise, pourtant il doit bien faire aux alentours de 30°
Le ciel se voile, il est temps de rentrer et de préparer les bagages, demain c'est le départ... nous passerons notre fin d'après-midi à nous promener sur la plage pour profiter du moment présent, nous avons laissé la foule de l'hôtel derrière nous pour aller contempler l'océan qui se déchaine
un dernier rayon de soleil
et la pluie n'en finira plus de tomber jusqu'au lendemain matin
Le temps sera de nouveau beau
et nous dirons au revoir à ce lieu honnis, vaste baisodrome dédié au vice et à l'alcoolisation
Cancun ne nous aura pas plu, non, vraiment pas