Jour 8 - Oslo --> Musée Kon Tiki --> Paris Charles de Gaulle

Une matinée libre et nous partons à la découverte d'Oslo et de sa banlieue que nous avions entraperçue la veille alors que nous arrivions en ville.

Ici verdure et centre ville se conjuguent agréablement qui plus est nous avons un temps magnifique, la douceur est revenue et le mauvais temps nous a oublié pour ces dernières heures, l'eau est l'élément principal ici en Norvège et on retrouve ce rappel dans les parcs 

Le bâtiment qui renferme l'hôtel de ville est grandiose... mais lugubre vu depuis l'extérieur, on se croirait plus aux portes d'une morgue c'est d'ailleurs pour cette raison que je l'ai affichée en noir et blanc car en couleur l'impression est encore pire

Ce matin nous avons prévu de prendre le bus pour retourner visiter l'un des musées les plus couru d'Oslo, le musée qui renferme l'un des navire les plus extraordinaires qu'il m'ait été donné de voir, mais remontons dans le temps si vous me permettez cette aparté.

C'est en 1994 que je découvre à la faveur d'un achat, le récit des aventures de Thor Heyerdahl et de l'expédition du "Kon Tiki", passionnée de livres et surtout d'aventures je vis cette histoire  comme un récit captivant et le voyage avec ces six garçons courageux qui ont entrepris de prouver au monde entier que la civilisation de l'île de Pâques et de la Polynésie était liée à l'empire andin est prenante alors imaginez ma joie de voir que le musée dédiée à l'expédition était dans la banlieue d'Oslo.

L'expédition est une aventure fabuleuse entreprise par un homme qui portait une véritable fascination à ce qu'avait pu être la découverte par les andins des îles polynésiennes, le bateau porte ainsi le nom du dieu du soleil chez les Incas, Kon Tiki...

Alors qu'il se trouve en Polynésie, Thor Heyerdahl entend un jour un ancien parler de Tiki, un ancêtre qui serait arrivé en Polynésie alors qu'il fuyait des ennemis, ce dernier aurait embarqué sur un radeau constitué de balsa et aurait traversé le pacifique accompagné de ses troupes, femmes et enfants.

Thor Heyerdahl est captivé et entreprend de monter une expédition pour démontrer aux sceptiques que l'arrivée des peuples andin était tout à fait possible mais les sceptiques restent ce qu'ils sont et personne ne croit en ce projet fou.

Pour le récit de l'aventure je vous encourage vivement à faire l'acquisition de cette fantastique traversée réalisée par des hommes qui ont cru en un projet que d'autres pensaient irréalisables et si comme moi vous aimez les projets fou, foncez acheter le livre, vous ne serez pas déçu.

Lorsque je me suis intéressée de près à ce livre j'ai pris l'option de me documenter sur le Kon Tiki et à tout ce qui constituait le coeur de ce projet, comment de simples hommes avaient eu l'idée de parcourir un trajet aussi long et surtout aussi risqué. Ne disposant pas encore à l'époque d'un accès à internet digne de ce nom, je n'avais fait que survoler l'histoire.

Si à l'époque, on m'avait prévenue qu'un jour j'aurais l'occasion de voir de mes propres yeux vus ce radeau, jamais je n'aurais cru cela possible...

L'environnement du bateau a été reconstitué avec les objets usuels, on entendrait presque le bruit de la mer... j'ai volontairement donné à mes photos un aspect vieillit bien plus agréable visuellement que les couleurs jaunissantes du musée

Un chemin mène vers l'étage inférieur et au fur et à mesure de la descente on voit soudain apparaître la reproduction d'un requin baleine, une tortue, d'autres poissons et puis en levant la tête on remarque là juste au dessus le Kon Tiki, partout en dessous sont installés des filets de pêche, il y a même une nasse qui devait probablement protéger les hommes des éventuels requins

Un peu plus loin on se retrouve dans le bureau face à un Thor Heyerdahl plus vrai que nature...

ses boites d'archives

et à l'autre bout de la salle nous rencontrons la pirogue Ra II sur laquelle Thor et son équipage traversèrent l'océan atlantique pour rejoindre l’Amérique centrale depuis le Maroc en 1970 prouvant ainsi que les habitants de l’Égypte antique avaient pu fouler le continent américain

  

d'autres objets

Un dernier regard sur le radeau du Kon Tiki et il faut déjà repartir, nous avons rendez-vous à l'hôtel à 12h30 pour récupérer notre fille et reprendre nos valises, il faut reprendre le bus qui se trouve au pied du musée, après une petite dizaine de minutes d'attente il arrive...

Nous reprenons le chemin inverse...

Dernière promenade sur le chemin qui nous ramène vers l'hôtel

nous retrouvons le pub où nous avons pris un verre la veille

et le look si particulier des citadines, gloups, une vraie faute de goût

Nous prenons malgré tout le temps de faire une petite pause sandwich et jus de fruits chez Deli De Luca, un supermarché ou l'on trouve de bonnes petites choses à manger, on garde l'adresse et l'on se dit que l'on aurait bien aimé trouver ce type de magasins tout au long de notre parcours... 

Un petit tour à l'étage pour se détendre... Il y en a un qui dort et ronfle tout ce qu'il peut, la nuit a du être difficile... ici ça nous surprend, les gens laissent leur portable branchés sans surveillance, la confiance est de mise, chez nous le portable aurait déjà disparu

Nous repartons vers l'hôtel retrouver le groupe et récupérer fifille qui n'a pas mangé, une petite salade composée par le cuisinier de l'hôtel lui remplira le ventre vide avant le départ...

Nous aurons cumulés les problèmes au moment du départ, l'hôtesse en charge de l'enregistrement des bagages n'a rien trouvé de mieux que de sortir mon billet deux fois en oubliant notre fille qu'elle a confondu avec moi, nous nous en sommes rendu compte trois quart d'heure avant l'embarquement, il a fallu refaire le trajet jusqu'au contrôle, nous avons été obligés de nous délester des bouteilles d'eau que nous venions d'acheter puis de courir jusqu'au comptoir d'embarquement...

Arrivés là, nous avons du attendre plus d'une heure, les grèves sur la France ont entraînés de nombreux retards sur les vols à destination de la France mais on s'en fichait, nous étions tout simplement heureux de savoir que nous allions enfin rentrer chez nous

Au revoir la Norvège