Notre chauffeur trépigne devant le bus, il nous a précisé la veille qu'il voulait nous faire profiter du spectacle du jour levant dans la savane et nous a donc demandé d'être présents à 6h00 devant la réception. Dans l'intervalle, il a été prévenu par un autre guide qu'un guépard était en promenade pas très loin d'ici et nous n'avons que quelques minutes pour avaler un semblant de petit déjeuner et filer rapidement sur les pistes.
Plusieurs véhicules sont stationnés au même endroit... ce superbe animal taillé pour la course vient de terminer son repas matinal et son ventre est gonflé par la nourriture, tout d'abord il apparaît derrière les branchages grillés par le soleil
puis se dévoile devant nos yeux le plus beau des spectacles
Plusieurs véhicules sont stationnés au même endroit... ce superbe animal taillé pour la course vient de terminer son repas matinal et son ventre est gonflé par la nourriture, tout d'abord il apparaît derrière les branchages grillés par le soleil
puis se dévoile devant nos yeux le plus beau des spectacles
Tout notre groupe a été malade depuis la veille au soir et pendant toute la nuit, atteints de vomissements et de diarrhées continus, la fatigue et l'épuisement nous laissent sur le flanc. Au cours de la nuit nous avons du faire déplacer le médecin local, nous saurons un peu plus tard que la presque totalité des voyageurs a été touchée et avec elle une partie des guides. L'hôtel nous informera que nous avons du attraper une bactérie lorsque nous étions au Kilaguni, pourtant on nous indiquera plus tard que les conditions d'hygiènes sont drastiques mais qu'il arrive que certaines bactéries réussissent à résister. Quoiqu'il en soit, nous serons malades pendant le reste de nos vacances, est-ce la conjugaison de la malarone et des microbes, nous n'en saurons jamais rien mais cela fait partie des mauvais souvenirs ramenés avec nous à notre retour.
Passage de mon carnet de voyage
"Une nuit passée à subir les effets d'une bactérie nous fait décider d'abandonner le safari prévu ce samedi matin, dans l'intervalle nous avons fait déplacer le docteur qui nous a prescrit des remèdes efficaces et nous pourrons malgré tout voir la nature se réveiller, mais au prix de nausées et de maux de ventre insupportables.
Pendant une bonne heure, nous circulerons sur les pistes, notre guide tient à nous faire rencontrer le lion, le rhinocéros et le léopard seront eux oubliés, il est devenu quasi impossible de les voir en pleine nature dans cette partie du Kenya
Le Kilimandjaro a enfin soulevé ses jupes et le paysage grandiose s'offre à nos yeux ébahis, son sommet n'est plus couronné que de quelques traces d'une neige quasi disparu, et le voir ainsi nous semble totalement irréel, c'est juste splendide.
Le 8 Octobre 2011
Nous continuons notre chemin du retour et nous arrêtons ici ou là lorsque nous voyons des animaux, la nature est encore plus belle au petit matin
et un étrange oiseaux inconnu
Un Kudu...
Deux oryx
Une jeune gazelle
et un étrange oiseaux inconnu
Un choucador superbe
Sur la piste nous distinguons au loin un très long cou, en fait deux belles girafes sont en train de prendre leur repas
Curieuse
Nous nous arrêterons en cours de chemin pour découvrir la nature environnante mais le coeur n'y est pas, la fatigue et la maladie se font encore sentir même si nous sentons un léger mieux, nous apprécions d'autant plus que les siestes nous ont permis de récupérer des désagréments de la nuit précédente, nous pouvons profiter pleinement du panorama qui nous est offert
La route empruntée traverse de part et d'autres les étendues verdoyantes sur lesquelles paissent des animaux divers et variés, nous avons hâte de visiter cette partie du parc riche d'une diversité animalière mais pour le moment nous rejoignons l'hôtel où nous serons hébergés pour la nuit, l'Amboseli Serena Safari Lodge
Cet après-midi nous serons dans la savane au pied du Kilimandjaro qui nous offrira le plus beau des panoramas africain et déjà, à l'hôtel, nous avons un aperçu de ce que va nous réserver ce safari hors du temps, on se croirait presque revenus au temps de Karen Blixen
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