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samedi 10 décembre 2011

Carnet de voyage au Kenya

Voila ça y est, le carnet de voyage au kenya est enfin en ligne et rempli d'images
J'aurais du m'y mettre bien avant mais je manquais de temps


J'ai également remis dans l'ordre les dates puisque le voyage s'était déroulé en 2011 et pas en 2013 comme cela pouvait le laisser penser à la lecture des articles

Une nouvelle conclusion a été mise en ligne pour plus de confort et une meilleure lisibilité et comme je le fais pour tous nos voyages, j'y ai ajouté les éléments positifs comme les négatifs


J'espère que cette nouvelle lecture vous sera agréable et qu'elle vous donnera, à vous aussi, envie de partir dans ce beau pays qui est encore aujourd'hui le berceau de l'humanité

Bonne lecture

Carnet pratique pour un voyage au Kenya

Je vais essayer ici de retracer l'ensemble de notre voyage au Kenya depuis le lancement du projet jusqu'à sa conclusion en tentant de rester aussi objective que possible.



C'est par l'intermédiaire de Nouvelles Frontières (aujourd'hui TUI) que nous sommes partis au Kenya, nous rêvions d'un mix bord de mer et safari, nous voulions un condensé des deux et pas question pour nous de jouer les crêpes sur la plage, nous voulions tenter le big five et voir les animaux sauvages dans la réalité, le circuit proposé correspondait en tous points à ce que nous attendions.

Le circuit se nommait "Mamba réserve et plage" et s'étalait sur une période de 9 jours et 7 nuitées
Notre hôtel aura été changé quelques semaines avant le départ (c'est courant chez les voyagistes) et c'est au Papillon Lagoon Reef que nous avons été logés. C'est au cours du voyage que nous avons compris pourquoi tous les voyageurs étaient regroupés dans les mêmes hôtels, en fait la majorité subissent de plein fouet les craintes de débordement et surtout la crise qui est passée par là et les hôtels sont pour la plupart fermés pour ceux qui se trouvent sur le bord de mer, à la date de notre retour il n'en restait que deux qui étaient encore ouverts sur la dizaine précédemment.


Dans le détail un séjour d'une semaine en pension complète nous a coûté 3.190,00 €uros

- 2.886,00 € HT 
- 128,00 € de taxes aériennes
- 136,00 € d'assurances (à voir avec votre carte bleue)
- 40,00 € de frais de dossier

Pour le taux de change je vous renvoie vers le site de devises kenyanes (ici)

Ne faites pas l'erreur de changer l'intégralité de vos fonds en monnaie kenyane qui a un cours très bas et il vaut mieux changer en billets verts voir même en €uros largement préférés par les locaux, il y a toujours moyen de changer des devises au comptoir des hôtels

 pour la météo au Kenya vous pouvez trouver les infos ici

Avant le départ :

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En juin nous avons déposé les demandes de visa auprès de l'ambassade kenyane à Paris pour un départ en Octobre 

- Consulat et ambassade du Kenya : 3, rue Freycinet à Paris 16ème - Métro Alma-marceau
Téléphone 01.56.62.25.25 - section consulaire ouverte du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 16h

Office du tourisme du Kenya : C/O interface tourism, 16, rue Ballu à Paris 9ème  - Téléphone 01.53.25.12.07 - Si vous souhaitez de la documentation sur le Kenya, il faut faire la demande par @ mail ou par courrier seulement


En savoir plus :

Durée du vol :

- 11h00 à 11h45 selon si le vol à une escale ou pas

- Décalage horaire : + 1 heure en été et + 2 heures en hiver

Vaccins et traitements :

- Vaccin obligatoire : fièvre jaune (pas d'effet secondaire pour nous)
- Etre à jour de ses vaccins impératif

Vaccins (vivement conseillés) :
- Vaccins universels (DTpolio, hépatite B)
- Hépatite A

Traitement impératif
- Traitement antipaludique
La malarone est susceptible d'engendrer des effets indésirables tels que maux de ventre, diarrhées, vomissements, nausées
Pour notre part nous avons été malades pendant tout notre voyage et jusqu'à trois semaines après notre retour

Avoir avec vous une trousse de soins indispensable dans la valise, dedans vous y mettrez :

- des sachets désinfectants et du gel hydroalcoolique
- des pansements et du désinfectant
- des cachets de décontamination de l'eau
- du smecta et des anti diarrhéiques les plus fort possible (on en trouve dans les boutiques des hôtels)
- des anti nausées (ça peut aider)
- des sachets de réhydratation (indispensables)
- des pulvérisateurs anti-moustique 5à5 à pulvériser avant le départ dans la valise, pulvériser bien sur tout ce qui se trouve dans votre valise puis ensuite fermez le tout, n'hésitez pas à reproduire ce geste dès que vous arrivez à l'hôtel et avant de sortir le soir au soleil couchant 
- des antispasmodiques (indispensables pour lutter contre les crampes)
- Des crèmes solaires à fort indice de protection
- Lunette de soleil et casquette ou chapeau


Quelques règles à suivre :

- Ne consommez jamais d'eau du robinet mais préférez les bouteilles capsulées
- Pas de glace si ce n'est en sachet fermé
- Fuyez les légumes lavés à l'eau du robinet 
- Les fruits peuvent être consommés cru s'ils sont locaux mais non coupés et lavés
- Se laver régulièrement les mains
- Se laver les dents avec de l'eau en bouteille ou désinfectée
- Consommez sans modération les épices qui peuvent aider à désinfecter (clou de girofle, mélange indien à acheter en format bonbon..)

Meilleures saison : (1)

- Pour les safaris prévoir de partir pendant la saison sèche qui se déroule de décembre à fin mars, à préférer janvier et février 

- Pour les séjours balnéaires : août et septembre

(1) Partis pendant la saison sèche nous avons eu de la pluie pendant la totalité de notre voyage en dehors de la période du safari, les guides nous ont dit que ça arrivait de plus en plus souvent


Résultat de recherche d'images pour "gif point d'interrogation" En août, nous avons reçu un message nous informant d'un changement dans l'hôtel qui nous était destiné, au départ nous devions être hébergés à l'Océan Village et c'est au Papillon Lagoon Reef que nous nous sommes retrouvés, un hôtel de même gamme et de très très bonne facture

Pour infos, tous les hôtels donnant sur la plage de Diani sont laissés à l'abandon et tombent en ruine, ceci explique sans doute cela

Côtés positifs :

- L'hôtel Papillon Lagoon reef était superbe, la nourriture délicieuse et le personnel aux petits soins
- L'ambiance
- Les spectacles proposés
- Le safari, fabuleux en tous points
- La qualité des produits servis
- La beauté des sites visités
- Le bord de l'océan indien
- Les hôtels pendant le safari, le must étant le Kilaguni
- Le safari,
- Les fruits exotiques
- La gentillesse des locaux
- Les petites attentions du personnel lorsque nous avons été malade
- La propreté des chambres et le confort des literies
- La saveur des fruits exotiques (les fruits de la passion notamment, une tuerie)
- La savane, ses couleurs et ses odeurs

Côtés négatifs :

- Le menu plus que limité le jour de notre arrivée
- Les effets secondaires de la Malarone
- Le microbe que nous avons attrapé au Kilaguni (pas top pour un hôtel de cette classe) qui nous a laissé sur le flanc pendant plus de trois semaines après notre retour
- Les beach boys qui vous saoulent dès que vous posez les pieds en dehors des limites de l'hôtel (merci aux gardes)

Malgré la pluie et les soucis de santé que nous avons eu pendant notre semaine de congés, nous avons aimé tout ce que nous avons découvert, le safari a été l'un des plus beaux moments de notre vie, il nous arrive encore d'en parler en aparté lorsque nous citons nos voyages dans nos discussions et l'envie d'y retourner a été à de nombreuses reprises évoquée au cours de ces dernières années.

Notre projet serait de refaire un safari mais cette fois en lodge perdu dans la savane et surtout nous aimerions le réaliser dans le Kruger National Park, l'un des plus beaux endroits sur terre où il est encore possible (mais pour combien de temps) de faire le fameux Big Five 

Nous oublierions le bord de mer qui présente peu d'intérêt pour nous d'autant que nous comptons partir à l'ile Maurice dans les années qui viennent, gageons que nous en reparlerons lorsque l'occasion s'en présentera



vendredi 25 novembre 2011

Déjà mardi, veille du départ

Passage de mon carnet de voyage :
"Le ciel est gris en ce mardi matin veille de notre départ pour la France, je viens de revenir d'une ballade en bord de mer où j'ai pu capturer de brefs instants d'un lieu superbe et pour une fois encore déserté par les beach boys.
La nuit aura été courte, les calaos n'ont rien trouvé de mieux que siffler et glousser dès 3h30 du matin et dans ces conditions il était totalement impossible de dormir. A 5h30 je suis debout, j'aimerais pouvoir profiter du lever du soleil, mais malheureusement la pluie joue les troubles fêtes et les nuages viennent gâcher la fête.
La Malarone nous rend malade comme des chiens, nous subissons les nausées et autres diarhées qui nous laissent fatigués, manger est difficile et les maux de ventres reviennent dès que nous avalons un tant soit peu de nourriture, les médicaments ramenés de France sont aussi inefficaces que les cachets sensés nous guérir, nous en avons marre de cette pluie incessante qui gâche ces vacances tant attendues, nous avons presque hâte de rentrer chez nous maintenant, nous saturons du climat détestable qui règne ici."
Le 11 Octobre 2011
Je suis assise sur la terrasse et je regarde la nature luxuriante qui m'entoure, dans le parc que de verdure... Il y a les babouins ce matin, véritables forces de la nature qu'il ne fait pas bon approcher, mieux vaut s'en aller lorsqu'ils sont dans les parages...


J'emmène mon appareil photo et je pars faire un petit tour sur la plage encore déserte, il doit être aux environs de 6h00 du matin, mon mari dort encore... j'aime le calme ambiant, la tranquillité des lieux, pour moi qui suis une lève tôt, je me régale littéralement





Au loin des beach boys arrivent malgré le mauvais temps qui persiste, je m'en irais dans quelques minutes, je n'ai aucune envie d'être enquiquinée de bon matin... la marée à ramenée avec elles les algues qui pourtant avaient disparues la veille


La plage est magnifique, l'atmosphère magique



Il est temps de retourner à la chambre, mon mari doit être levé maintenant et pour moi la faim commence à me tenailler l'estomac malgré les maux de ventre et je rêve d'un petit déjeuner copieux, j'ai juste faim...

Les beach boys commencent à m'appeler, je tourne le dos et retourne me mettre au calme dans le jardin de l'hôtel




mardi 15 novembre 2011

Une journée démarrée sous le soleil à notre hôtel le Papillon, nous prenons un petit déjeuner léger car notre estomac n'est pas encore près à recevoir trop de nourriture, en toile de fond la piscine et le bruit du ressac, là bas l'océan mélange les teintes bleues à l'infini pour mieux contraster sur le ciel qui se teinte de gris.
Nous prenons tout notre temps pour profiter du calme et de l'ambiance reposante de ce lieu idyllique et étirons la pause petit déjeuner assis sur la terrasse ou les cuisiniers œuvrent à satisfaire les clients présents... nous partons nous installer sur un transat dans le jardin qui borde la mer, en contrebas les "beach mans" vendent leurs bricoles aux touristes aventureux


Il est tôt, à peine 8 heures et le soleil se cache mais le temps se couvre de plus en plus, les bateaux partis en mer rentrent les uns après les autres






Le personnel de l'hôtel nous demande de rentrer les coussins des transats, la pluie va arriver. Nous nous dirigeons vers la cabine où un boy va récupérer nos matelas, nous reprenons le chemin de la chambre, les gouttes commencent à tomber de plus en plus grosses...



Assis sur la petite terrasse qui borde notre chambre, nous regardons le ciel ouvrir les bras à la pluie qui ne cessera plus de tomber tout au long des jours qui vont suivre, à peine quelques heures de répit où nous irons nous promener pour rentrer presque aussi vite à cause des averses diluviennes qui nous verrons revenir trempés à la chambre.




Toute cette eau est bien loin d'effrayer cet énorme escargot découvert dans la pelouse


Nous n'avons pas pu résister à l'envie de mettre à côté un paquet de kleenex histoire de vérifier la longueur de la bestiole, nous avons appris ensuite qu'il avait investi l'état de la Floride où il se reproduisait à grande vitesse perturbant l'écosystème local, la précédente invasion avait été si importante qu'une vaste campagne d'éradication avait été lancée et avait durée 9 ans... Aucun prédateur là bas pour le mettre en danger, il prolifère partout au grand dam des autorités qui ne savent plus quoi faire pour s'en débarrasser.
Si vous en voyez surtout évitez de les toucher, ils sont vecteurs d'une forme d'hépathite et de microbes tout aussi peu sympathique que le sujet lui même.
Nous profitons des contre allées abritées pour nous promener dans les couloirs de l'hôtel à la recherche d'une activité à faire... la pluie tombe, tombe, et tombera jusqu'à notre retour sur la capitale française.



Le vieux baobab Adansonia Digitata âgé de plus de 500 ans ne nous abrite guère de la pluie


Nous sommes comme engourdi, une grande fatigue nous donne envie d'une bonne sieste reposante et bienfaitrice, nous n'arrivons pas à récupérer de notre empoisonnement lors du safari. Nous avons eu le malheur de ramener une banane dans notre poche, aussitôt un singe vervet arrive et s'installe sur le muret de la terrasse, il a senti l'odeur de fruit et gourmand il vient quémander sa pitance, nous n'avons que quelques instants pour fermer la porte, nous ne voulons pas risquer une morsure et ces singes sont réputés méchants et voleurs.


Pour l'anecdote : nous avions fermé la porte de notre chambre qui d'ailleurs ne s'ouvrait, qu'avec la clé en notre possession. Allongés sur le lit nous nous apprétions à plonger dans le sommeil lorsque nous avons entendu un bruit de cliquetis, alertés nous avons prêtés l'oreille et nous sommes aperçu que ce petit singe tentait d'ouvrir la porte de notre chambre... Nous avons vérifier que la porte était bien fermée, avons totalement occulté la lumière du jour à l'aide du rideau ce qui a eu pour effet de le faire partir, cela ne l'a pas empêché de revenir un peu plus tard voir s'il pouvait chaparder de la nourriture.
Une bonne sieste plus tard, la pluie n'a pas cessé, nous décidons malgré tout de faire quelques plongeons dans la piscine



L'eau est douce et chaude, la température extérieure doit tourner autour de 25°, le bruit des vagues là bas de l'autre côté du jardin apaise et calme les tensions de la vie trépidante parisienne. Le bar les pieds dans l'eau offre des boissons accessibles à tous les vacanciers, alcoolisées ou sucrées, il y en a pour tous les goûts.
Là bas, les vagues brisent sur la barrière de corail, le bruit du ressac est bienfaisant, nous oublions totalement le temps et les heures qui passent.


L'après midi s'étire en longueur, la fin de journée approche et la pluie s'est enfin arrêtée un moment, elle nous autorisera une longue ballade en compagnie de nos compagnons de voyage avec qui nous avons sympathisé


Ici aussi les couleurs du ciel et de la mer se rejoignent après l'averse mélangeant les gris et les bleutés, la lumière est magnifique et la plage tranquille, c'est un bonheur que de pouvoir marcher sans rencontrer les beach boys tous les 2 mètres


L'espace nous appartient au moins pour un moment, le sable est si blanc, l'eau si transparente comme lavée par la pluie, il ne reste plus aucune trace des algues noircissant la plage à notre arrivée
Nous réussissons après de multiples efforts à capturer ces petits crabes blanchâtres, lorsqu'ils sentent les vibrations des marcheurs ils se cachent dans le sable en disparaissant dans des trous gros comme une aiguille à tricoter


Le singe profite comme nous du spectacle offert par la nature, il est vrai que cette vue sur l'océan est tout simplement belle, les paroles ne sont plus nécessaires, le bonheur simple et tranquille suffit à notre bonheur d'être ici



Passage de mon carnet de voyage :
La journée va se passer à ne rien faire d'autre qu'à lire, se reposer, boire du thé et manger quelques morceaux de cette génoise délicieuse, discuter avec les autres clients qui comme nous tuent le temps, nous allons nous promener sur la plage désertée par les beach boys, le sable ici est d'un blanc sublime et si fin, on dirait de la farine. Nous en ramènerons dans un petit sachet pour le montrer à notre petite famille.
Nous ramassons quelques feuilles et fleurs qui seront glissées dans notre carnet de voyage, des pétales de fleurs d'hibiscus ou de bougainvilliers, les fleurs odorantes des nombreux frangipaniers du parc ou ces graines inconnues que l'on trouve un peu partout ici.
Nous avons réservé un massage au salon de beauté locale pour le lendemain et en profitons pour acheter quelques cartes postales que nous enverrons à nos amis et à notre famille.
Dimanche et Lundi  9 et 10 octobre

mercredi 2 novembre 2011

Le parc d'Amboselli - Partie 3

Levés aux aurores pour partir découvrir la jungle environnante, nous prenons sur le pouce un petit-déjeuner somme toute assez sommaire, comme il est tôt il n'y a encore personne dans les cuisines et nous avons une longue route à faire pour retourner à Mombasa et retrouver notre hôtel, enfin un peu de calme après ces courses folles sur les pistes brûlées par le soleil... nous avons environ 10 heures de trajet autant vous dire que nous ne traînons pas

Encore caché dans la brume matinale, on devine le sommet du Kilimandjaro au loin et pour le moment s'il est recouvert de nuages il va tout de même nous faire l'infime cadeau en nous montrant dans un petit moment son sommet 



La neige qui recouvrait il y a encore quelques années son sommet est doucement en train de disparaître, les spécialistes disent qu'à cause de la déforestation et de la culture intensive le tout couplé au réchauffement climatique, la neige devrait avoir totalement disparue en 2020
Nous aurons au moins eu la chance d'en deviner tout là haut lors de notre voyage




J'ai l'immense privilège de faire partie de ceux qui ont eu la chance de le découvrir encore enneigé et alors que je le contemplais je me suis demandée quelle justification humaine pouvait à se point transformer ce que la nature a mis tant de temps à construire, que de changements au cours des millénaires pour construire de telles merveilles soudain mises à mal par des bipèdes exaspérants de bêtises...
Je crois que je n'aurais jamais la réponse à mes multiples questionnements


Et alors que sous nos yeux la nature nous offre ce qu'elle a su créer, nous prenons conscience de sa brusque fragilité et de l'impact que nos vies misérables ont sur cet écosystème prodigieux, ici la beauté est transfigurée, fabuleusement belle... libre et merveilleuse

Un buffle est venu se mettre à l'abri sous les branchages disponibles


tandis que les rapaces se repaissent des derniers restes abandonnés par quelques félins


Les éléphants sont là aussi, en nombre, à chercher probablement un endroit où se réfugier avant que la chaleur ne soit devenue trop écrasante




Une hyène ... quel affreux faciès



Les gnous continuent à paître


Nous entendons soudain les appels des autres guides, un groupe de lion est en train de traverser la prairie aussitôt notre guide met le contact et lance le van sur les pistes en roulant à tombeaux ouverts, nous préparons nos appareils photos et  en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire nous sommes sur place, le spectacle peut commencer

Devant la multitude de bruits liés aux déclencheurs des appareils photos ils restent stoïques...
mais ce n'est qu'un façade et ça ne va pas durer longtemps




C'est devenu trop bruyant pour eux, le jeune mâle se lève et progresse en droite ligne de la pâture 




 vite suivi par le reste de la meute




Ils passent juste derrière le camion, nous n'en menons pas large et même s'ils paraissent doux comme de gros chats, nous ne doutons pas un seul instant de leur puissance et de leur force, leurs reins creusés montrent qu'ils n'ont pas mangés à leur faim, la chasse pourrait bien débuter lorsqu'ils seront au calme pour mieux se concentrer


Une dernière prise de vue du Kilimandjaro et déjà il faut quitter cette jungle sublime mélange d'aventure et de mystère, de couleurs et de parfums, de ses pistes aux couleurs de terre brûlée fabuleusement belle