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mardi 19 novembre 2013

Venise, première journée

A Venise la vie est horriblement dispendieuse, au restaurant déjà, dans les boutiques de souvenirs aussi, surtout il faut choisir les commerces tenus par des locaux, la grande majorité de ceux situés derrière la place San Marco sont tenus par des asiatiques ou des pakistanais

Le temps se couvre, la pluie arrive, fine, elle fait sortir parapluie et ciré



 Nous nous réchauffons à la vue des splendides costumes destinés au carnaval en février, c'est un luxe de détails sur les vêtements




La pluie s'intensifie, elle ne cessera plus de la journée et de la nuit enveloppant d'humidité la cité merveilleuse




le célèbre Pont du Rialto est déserté et les touristes cherchent à se protéger de la pluie tenace... ici c'est le temple des magasins touristiques, des bijoux hors de prix, des sacs et des chaussures, c'est cher, dispendieux comme tout le reste



Nous décidons d'aller visiter les églises qui s'égrènent sur notre chemin, ce n'est pas difficile de les trouver, il y en a partout, Venise est une ville pieuse, tout évoque le pouvoir jusqu'à dans les moindres détails, c'est lourd et aéré en même temps







Certains extérieurs font pitié pendant qu'à l'intérieur le règne du luxe habite les lieux





Ici les photos avec flash sont interdites et dans certaines églises l'appareil photo est banni, les peintures sont de toute beauté, la finesse des détails impressionnantes, c'est magnifique, l'église était riche et l'est encore à notre époque... entre dorures, sculptures, fresques, tableaux, on en prend plein les yeux et il n'est pas rare que la totalité de l'édifice nous fasse lever les yeux au ciel... 

comme dans cette église où l'appareil photo était interdit, tant pis, c'était trop beau





Retable de San Zaccaria, 1505, Giovanni Bellini, Venise

Entre les tableaux de Bellini, de Tintoret, de Titien et d'autres dont j'ai oublié le nom, nous sommes subjugués

Dehors il pleut toujours, le parapluie est nécessaire, la foule des badots est ailleurs, nous profitons de l'instant présent et de notre visite dans la "Sérénissime"



La Salute est superbe dans la grisaille du jour qui s'éteint, nous avons envie d'un bon café chaud et d'un endroit où nous poser un peu



Cette bottega sera notre point de chute lorsque fourbu nous chercherons un endroit ou prendre un peu de bon temps à siroter café et chocolats exceptionnellement bons, on y boira des jus de légumes délicieux 

vendredi 15 novembre 2013

Venise, première journée...

Nous déposons nos bagages à l'hôtel, le soleil perce difficilement les nuages et l'endroit est magique.

A l'hôtel, le réceptionniste nous annonce que nous sommes surclassés, nous aurons une chambre située au 3ème étage de ce splendide bâtiment en brique rouge. La chambre est simple, jolie, la vue est magnifique  et donne sur le canal.


Les toits rouges des maisons mélangent avec les bâches des bateaux tout proche des camaïeux superbes... notre chambre est baroque à souhait


Nous sommes idéalement situés à 15 mn de la célèbre place Saint Marc, ça tombe bien, nous préparons nos sacs à dos, prenons les appareils photos et nous voila partis.  La couleur des maisons est tantôt rose, tantôt rouge brique, tantôt jaune soleil, Venise est belle, magnifique.



Nous longeons les canaux, les maisons ici sont antiques, des demeures majestueuses décorées de détails ouvragés que nous retrouverons partout dans la ville.





La remontée en bateau vaut le détour, on en prend plein les yeux, tout en haut à droite de la photo se dresse, majestueuse, la  Basilique Santa Maria della Salute  impressionnante de détails et de beauté, de loin comme de près, c'est un monument à découvrir


Le beffroi local se dresse fièrement sur le ciel brumeux, c'est la plus haute tour de Venise et la première que l'on remarque depuis l'avion, à sa droite on remarque le célèbre palais des doges


Nous le verrons plus tard et de près, nous avons d'abord un arrêt à faire avant d'aller en promenade sur la place San Marco


Nous laissons derrière nous les belles demeures pour en retrouver d'autres un peu plus loin


Les gondoliers emmènent leur flot de touristes avides de découvertes


La lagune déborde aujourd'hui, c'est marée haute sur la place San Marco


effectivement, la place San Marco est sous les eaux, je l'imaginais plus grande, plus imposante, elle est grandiose


Le palais des doges à droite est couvert de détails et de sculptures impressionnantes de beauté, la basilique San Marc est un bijoux et ses fresques magnifiques... ici on se promène avec les bottes locales et oranges, on distingue d'ailleurs les touristes qui les portent







Depuis les arcades on profite de l'endroit en multipliant les prises photos, dommage que la Basilique soit en travaux comme de nombreux monuments ou bâtiments ici, l'eau abîme,  l'eau désagrège


Les arcades ressemblent à celles de la rue de Rivoli, en moins joli,  même le célèbre café le Florian est abîmé, les bois extérieurs vermoulus, les arcades grises de crasse, les nombreuses salles qui le décorent sont elles richement entretenues


c'est baroque et extravagant


Ici tout est envahi par les nombreux touristes chinois ou japonais, ils sont partout, surtout ils sont irrespectueux des lieux, ça jacasse, crie, blablatte, on est mieux un peu plus loin, un calme tout relatif sur le pont qui nous permet de photographier le célèbre pont des soupirs, lieu emprunt d'histoire car c'est là que passaient les prisonniers, cachés à la vue du peuple, à droite le palais des doges ou les sentences étaient prononcées, à gauche la prison


Nous commençons à avoir faim, il n'est pas loin de midi et nous nous mettons en quête d'un petit restaurant où nous pourrons déjeuner d'un bon plat local, malheureusement comme partout ici, il faut choisir le bon restaurant et pas celui-là... au bout de quelques minutes nous interpellons un serveur (chinois aussi) à qui nous demandons la carte, il nous regarde avec des yeux surpris puis s'en va en ayant pris soin de marmonner quelque chose d'incompréhensible.


Voyant que rien ne bouge et que l'on nous ignore, nous prenons nos affaires et revenons sur nos pas, un peu plus haut dans la rue un petit restaurant nous attire, nous y mangerons de délicieuses pâtes locales finement relevées et agrémentées de crustacés... Nous allons vite nous apercevoir qu'ici tout est dispendieux et ce n'est pas rien de le dire.