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mercredi 9 mai 2018

Buenos Aires

15 octobre 2017 - 11ème jour de notre voyage en Argentine

Hier soir nous sommes arrivés tard et pendant que le groupe était parti dîner (à plus de minuit) nous avons pris l'option de partir directement à notre hôtel sans manger, trop fatigués que nous étions pour tenter de résister au besoin de dormir irrépressible qui nous étreignait.
Frais et dispo le lendemain matin, nous voila partis découvrir le quartier proche de l'hôtel
Une grande fête se prépare et le quartier est encore endormi

Dans le quartier de Palermo et plan de situation en main nous nous dirigeons vers le parc où j'espère voir ces fabuleux jacaranda qui fleurissent tout juste, le printemps n'en est qu'à ses prémices et une grande douceur flotte dans l'air



Le train vient de passer, petite photo souvenir

Palermo est par définition le quartier de la classe sociale moyenne
Tout y est comparable ou presque aux quartiers parisiens moyens ou la population s'entasse dans des logements de moyenne catégorie, les couleurs et la douceur en plus










Il est assez facile de se déplacer dans les quartiers de Buenos Aires, tout y est bien indiqué
Ici aussi ont retrouve les routes défoncées et les trottoirs de guingois
Les façades sont colorées, chatoyantes, se promener dans ce quartier est vraiment agréable mais nous avons quand même la sensation d'être à Paris
J'ai envié ces sauges Amistad d'un indigo parfait



Le parc que j'avais repéré est enfin là, dominent les grands palmiers et le superbe Jacaranda en fleurs, malheureusement le site est en travaux et les quelques bancs sont indisponibles, il règne en plus une odeur nauséabonde due aux nombreux excréments de chien
Je fais quelques photos quand même avant de repartir




Dommage que l'époque des graines soit passée

Sur le chemin du retour vers l'hôtel nous croisons des Kapokiers appelés aussi fromagers, ce sont des arbres à la pousse rapide, on le retrouve majoritairement dans la canopée en milieu plutôt humide, ses boules blanches servent principalement à rembourrer les coussins, sa ouate est imputrescible et est un excellent isolant, son tronc couvert d'épines est impressionnant par ses piquants agressifs mais majestueux dans son port
J'ai tenté en vain pendant tout le voyage de ramener des graines mais je n'ai pas trouvé de cosses accessibles, là bas les jardins publics sont tracés au cordeau et il est impossible d'aller se promener dans les allées verdoyantes munies de barrières qu'il est interdit de franchir



J'aurais bien ramené avec moi quelques unes de ces boules blanches mais trop hautes pour pouvoir les attraper, la nature est vraiment bien faite

Les perruches à collier sont bruyantes mais font partie du paysage contrairement aux populations installées chez nous et désormais devenues une espèce nuisible au fort potentiel destructeur pour nos colonies d'oiseaux peu préparées à l'invasion de ces superbes oiseaux colorés


A l'aller puis au retour le train de banlieue


Nous retrouvons le groupe exténué par une nuit trop courte, nous avons bien fait de partir directement à l'hôtel...

Notre car nous emmène faire un grand tour dans le quartier de San Telmo qui dit-on est l'endroit le plus agréable de Buenos-Aires, nous avons rendez-vous pour un cours de tango argentin mais je n'ai pas pris de photo, danse oblige... un peu plus tard lors de notre visite nous aurons droit au tango sur la passerelle d'un petit café


Nous poursuivons la promenade dans la Calle Defensa entre pavés irréguliers et vieilles façades qui nous mènera vers une fabrique de Bandonéons, des accordéons argentins typiques constitués de nombreuses pièces de bois et papier, dans cet atelier qui occupe un bel espace nous découvrons des pièces ouvragées, des objets hétéroclites et inconnus pour les novices que nous sommes, le patron nous fait une démonstration de cet instrument étrange, je le compare à une simple boite alors qu'il est plus que ça
J'avoue, l'accordéon n'a jamais été mon instrument favori et j'exècre cette sonorité si particulière
Je regarde autour de moi pour constater que la majorité des membres du groupe est soit inattentive soit en train de somnoler dans un coin moi y compris, cette fin de voyage est compliquée pour tout le monde





Nous déjeunons dans un petit restaurant coloré et typique, les grillades sous la tonnelle nous mettent l'eau à la bouche et nous donne une faim de loups, il fait doux, nous profitons de chaque moment






Après déjeuner nous partons visiter le quartier de "La Boca", quartier typique de Buenos Aires, plus coloré, plus pauvre aussi

Ces maisons faites de taules ont été montées par les premiers immigrés arrivés à Buenos Aires, de véritables fours lorsqu'il fait soleil ou glacière lorsque l'hiver arrive, elles sont encore aujourd'hui occupées par une classe sociale défavorisée







Nous longeons la voie ferrée pour nous retrouver devant le célèbre stade de la Bombonera


Mais en dehors des couleurs et du stade nous constatons vite qu'il n'y a pas grand chose à voir dans le coin, nous faisons donc demi-tour


Quelques trompes l'oeil



Nous reprenons le bus pour nous rendre dans un quartier encore plus pauvre que celui que nous venons de visiter, la guide nous a prévenu de cacher tout ce qui pouvait avoir de la valeur, les vols ne sont pas une sinécure et il vaut mieux rester prudent, aucune photo n'aura été prise pendant cette courte visite d'une petite demi heure dans un quartier ou la foule est compacte, ça sent l'encens et d'autres herbes hallucinogènes, nous avons aussi pu apercevoir la statue de Mafalda assise sur son banc avec une queue monstre pour y accéder, nous avons vite rebroussé chemin un peu déçu mais heureux d'avoir pu l'apercevoir, Mafalda est un symbole en Argentine

Photo internet


Retour à l'hôtel, demain une jolie ballade nous attend avant un retour sur Paris

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