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mercredi 14 décembre 2016

Naples

Allez à Naples c'était profiter de sa baie magnifique, de son climat méditerranéen, de ses célèbres pizza et pâtes napolitaines, voir les agrumes près à être cueillis, savourer à la terrasse les délicieux cafés qui nous ont tant plu lorsque nous étions à Venise, manger de la mozzarella et enfin profiter du bon temps, la diversité des attraits touristiques proposés par cette ville tentaculaire nous attirait.

Où dormir à Naples 

C'est simple, à Naples il y en a pour tous les prix, tous les goûts après ça dépend de ce que l'on recherche... 
Nous avons choisi la chaîne d'hôtels Best Western que nous connaissons bien, d'ailleurs nous avons désormais la carte platinium à force d'être clients réguliers, on ne se refait pas, quand un hôtel offre une telle variété d'avantages et puis surtout le confort, il n'y a pas à hésiter

Notre hôtel était le Paradiso, situé en hauteur et offrant la vue sur la baie de Naples, une baie fabuleuse à toutes heures et encore plus au lever puis au coucher du soleil, sa terrasse domine la ville située en contrebas et puis la vue sur le Vésuve est incomparable

Vue de la terrasse de l'hôtel


Le seul hic c'est que nous avions réservé une chambre avec vue sur mer et Go Voyages nous a confirmé la réservation avec vue partielle !!! notre fenêtre donnait en plein sur les logements napolitains, cela m'a valu de voir un napolitain enlever son pantalon juste devant mes yeux

Partir à la découverte


Naples n'est pas à proprement parler une belle ville, laissée à l'abandon et dans un état de crasse absolu, elle conserve de jolis bâtiments colorés et le charme opère... trois jours sur place ne nous ont pas permis de la découvrir comme nous l'aurions voulu mais nous avons essayé de profiter de quelques moments pour en saisir le charme au travers de ces petites ruelles sombres et ses couleurs chatoyantes



Quand je vous dis que c'est sombre ?


Certains quartiers sont propres quand d'autres sont remis à neuf mais dans la grande majorité la ville est dégradée, on y voit souvent des sacs poubelles laissés en de multiples tas, des ordures déposées à l'arrache, c'est un foutoir sans nom et une ville bruyante, puante de gaz d'échappement, on se demande comment fait le napolitain pour voir la vie de manière positive dans un environnement aussi crasseux, que je rassure tout le monde, Paris n'est certes pas mieux, ça devient même inquiétant cette crasse de plus en plus envahissante





En plein milieu de la ville nous sommes tombés sur ces ruines antiques, vestiges d'une autre époque, il parait qu'il est possible de visiter la Naples souterraine, nous n'avons pas essayé mais si vous avez un moment vous pouvez tout à fait vous y aventurer 






Il suffit quelque fois de lever la tête pour constater que même en haut des bâtiments la nature s'installe







Comme partout dans le monde et à Naples comme ailleurs, il existe une vie parallèle qu'il n'est pas difficile de distinguer des populations locales ou des voyageurs en quête de découverte, la pauvreté est dans certains quartiers bien présente mais c'est surtout sur la place Garibaldi que la diversité ethnique se concentre, ici se mélangent des vendeurs à la sauvette, des laissés pour compte, des "squatteurs" mais aussi et surtout des populations qu'il vaut mieux savoir repérer, cette partie de la ville qui n'est pas surveillée est le lieu privilégié des voleurs.

Alors que nous étions sacs sur le dos et que nous discutions de notre trajet vers la rue commerçante, nous avons été pris en chasse par un pickpocket que j'avais repéré dans les vitres de la galerie marchande que nous avions en vision sur notre droite, je ne sais pas ce qui m'a  fait tiquer chez ce type mais quelque chose m'a alerté.

Pourtant habituée à fréquenter les lieux pollués par des populations de "rom", je n'ai pas prêté attention plus que cela à cet homme qui nous suivait depuis quelques minutes, le temps de me retourner il tendait les bras pour ouvrir mon sac, surpris par mon cri il a pris la poudre d'escampette plus vite qu'il n'en faut pour le dire... j'ai continué la visite  de la ville en mettant mon sac non plus sur mon dos mais en le portant devant moi...

Je rassure pourtant le lecteur et rendons à César ce qui appartient à César, à Naples comme ailleurs on ne se sent pas en insécurité, il suffit simplement d'être vigilant et de ne pas oublier qu'en dehors de vous il y a aussi des populations peu regardante sur le respect d’autrui, les napolitains sont gentils et très accueillants, ils klaxonnent à tous bout de champ et si vous voulez traverser il faut le faire au pas de course, ils n'hésitent pas à vous aider si vous êtes en difficulté et même si l'on ne connait pas l'italien, il suffit d'un "buongiorno" ou d'un "grazie millé" accompagnés d'un sourire pour se faire comprendre.

2 commentaires:

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