Pages

lundi 23 octobre 2017

Buenos Aires

Le 6 octobre 2017
Notre avion vient de se poser sur le tarmac de l'aéroport international d'Ezeiza à Buenos Aires et il est un peu plus de huit heures
Ce qui nous surprend à notre arrivée c'est l’extrême douceur qui règne ici, il fait environ 15° et il n'est qu'un peu plus de 8h30
Le bus nous emmène à notre hôtel, le Dazzler Palermo, il est situé dans le quartier de Palermo à proximité de nombreux sites touristiques, de restaurants et bars, de boutiques aussi.. 


Notre hôtel est visible sur la photo ci-dessous


Cécilia notre guide nous emmène découvrir Buenos Aires, capitale de l'Argentine, elle est située sur la rive ouest du fleuve Rio de la Plata, c'est une ville autonome et le centre économique et politique du pays qui compte environ 15.000.000 d'habitants
Elle est considérée comme une ville plutôt jeune et multiculturelle, beaucoup d'européens sont venus s'y installer avec une part importante d'immigrés italiens, l'architecture très haussmanienne s'est inspirée aussi des belles constructions parisiennes, ici les quartiers chics sont bien délimités, propres, ouverts, les parcs nombreux tandis que les quartiers plutôt pauvres sont repliés sur eux mêmes, plus sombres, moins entretenus, j'aurais l'occasion d'y revenir à notre retour sur Buenos Aires




Nous démarrons notre découverte de la ville par la visite du célèbre cimetière de la Recoleta ou repose la famille Peron. Entouré de végétation mais aussi d'immeubles, il est un lieu de visite agréable et très fréquenté, on croise une foule grouillante devant la tombe d'Eva Peron qui est un incontournable ici. 
Considéré à Buenos Aires comme notre Père Lachaise parisien, il s'y étale richesse et démesure où ne sont enterrés que les puissants, les plus riches et les bourgeois







Le marbre côtoie les dentelles ouvragées et le luxe s'étale même dans la mort


Au gré de notre visite s'offrent mausolées grandioses et statues de marbres, la démesure frappe l'âme et la conscience, franchement est-ce bien raisonnable de pousser la mort à ce point ?



C'est sous l'oeil de cette madone de pierre et de son enfant regardant vers le ciel que nous finissons notre visite de ce cimetière hors du commun 


L'argentine est un pays porté par la religion catholique, ici on prie beaucoup, dehors, dedans, en passant, en rentrant ou partant du travail et c'est dans une cathédrale que se poursuit notre visite, la très jolie cathédrale métropolitaine de Buenos Aires. Dans cette grande ville on ne fait pas l'apologie de Jésus mais plutôt de la Sainte Vierge très vénérée ici, c'est elle qui représente la vie et la terre. 
L'intérieur est typiquement de style colonial espagnol, elle est de plus richement décorée et ouvragée, ses belles peintures dorées font écho aux douces courbes des arches qui s'alignent de part et d'autre de l'allée centrale




Le dôme qui surplombe le tombeau est fabuleusement beau, ce "cloître" est sein de grilles solides et gardé par deux militaires armés




Le sol se compose de superbes "tapis" de mosaïques qui s'accordent merveilleusement avec l'ensemble de ce très beau bâtiment

 
Les murs roses s'accordent de la plus belle façon qui soit avec le plafond doré et les sculptures en bois


Ange penseur


Juste en face de cette magnifique église se trouve une jolie place entourée d'arbres, la Plaza De Mayo, ici grouille une vie sans fin, on entend le vrombissement des moteurs de voiture, la lumière en cette fin d'après-midi accompagnée d'une grande douceur rendent la ville bienveillante, de jolis bâtiments sont voisins avec les constructions plus actuelles, images d'un renouveau


D'ici on distingue la Casa Rosada, siège du pouvoir exécutif argentin
Il est impossible de s'en approcher beaucoup plus, les manifestations récentes ont amenées leur lot de barricades et de drapeaux  qui découragent la prise de photos


C'est ici que se tiennent tous les jeudis après midi des regroupements de mères, elles se mettent à tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, c'est une manière pour elles d'appeler à la continuité de ce mouvement né pendant les "années de plomb" entre 1976 et 1983 sous la dictature de Jorge Videla, elles réclament le corps de leur fils disparu, assassiné ou tué pendant cette période.
Ces mères ont fondé une association forte et déterminée qui continue aujourd'hui cette marche silencieuse pour obtenir justice, souhaitons leur un jour de réussir ce que d'autres ont commencé



Nous avons un petit quart d'heure de liberté, autant en profiter pour découvrir les ruelles adjacentes,  ici façades anciennes et bulding dernier cri étendent leur ombre sur la rue qui doucement s'assombrit avec la fin du jour


Nous trouvons une ruelle dans laquelle de multiples vendeurs proposent aux clients de passage des matés ou d'autres objets usuels, un vendeur de maté nous attire, nous ferons l'acquisition de trois calebasses, nous achèterons auprès d'un autre vendeur une superbe ceinture de cuir faite devant nos yeux
Le car nous attend, nous passons devant ce monument à la façade imposante, quelques photos prises depuis la fenêtre



Que serait l'Argentine sans le visage d'Eva Peron
Elle fut beaucoup critiquée par les argentins à cause notamment de son penchant pour le luxe et notamment ses chaussures incrustées de diamants et de pierres précieuses


Il est temps de rentrer à l'hôtel, demain nous prenons l'avion de bonne heure direction Salta

2 commentaires:

  1. Bonjour Christine De superbes vacances !! tes photos sont magnifiques !
    Bon après midi bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Françoise
      Merciii, j'espère vous faire voyager avec moi par l'entremise des images ramenées de ce superbe voyage
      Les prochaines devraient te plaire aussi
      Bises et @ tout bientôt

      Supprimer

Vos petits messages me font toujours plaisir